Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Interdit de toucher

2 janvier 2015

Un sentiment pur

 

Roberto Rossellini est l'un des réalisateurs les plus importants du cinéma néoréaliste italien et du cinéma européen. Quelques films inoubliables de Rossellini incluent Rome, ville ouverte, Allemagne année zéro, Stromboli ou Voyage en Italie, mais aujourd'hui je vais parler d'un "petit" film que je ne connaissais pas et qui m'a paru une vraie merveille: Les Onze Fioretti de François d'Assise (Francesco, giullare di Dio, 1950), qui parle de la vie de saint François d'Assise.

Véritable hymne à l'amour, la tendresse, le partage et la paix, sa mise en scène nous rappelle de célèbre «non si può vivere senza Rossellini!» (phrase parue dans Prima della rivoluzione, le film de Bernardo Bertolucci sorti en 1964). Les plans tout d'abord, remplis de beauté avec une utilisation de l'éclairage et une répartition interne parfaites. Il n'y a pas d'acteurs professionnels, ce qui montre bien que Rossellini est un génie de la réalisation. C'est la Nouvelle Vague avant la Nouvelle Vague. Tout dans ce "petit" film (le mot "misterieux" nous conviendrions mieux) transmet de la poésie. Un sentiment pur. Touchée.

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
23 décembre 2014

Deux filmes pour fermer l'année

2014 est en train de finir. Si en 2013 je choisissait La vie d'Adèle et Dans la maison, deux films français (Dans la maison, le film de François Ozon, est basé sur «Le Garçon du dernier rang», la pièce du dramaturge espagnol Juan Mayorga) comme mes films préférés de l'an, en 2014 je choisis deux films américains, une comédie, Magie au clair de lune, de Woody Allen, et un drame, Boyhood, de Richard Linklater. 

Magie au clair de lune est magnifiquement écrit (merci à nouveau, Mr. Allen) et joué et en plus c'est terriblement beau à regarder (costumes, coiffures et maquillages; les costumes sont entièrement vintage et une espagnole est la responsable, Sonia Grande; le cadre: le film a été tourné au sud de France).

On écoute de la musique quand les acteurs britanniques Colin Firth et Eileen Atkins échangent leurs phrases. On est fascinés par le charme de la comédienne rousse Emma Stone, une star qui brille encore plus grâce aux trucs de la mise en scène. Et on a besoin de nous amuser en croyant de choses les plus irréels, nous. Le cinéma c'est aussi ça, mais c'est surtout un art qui ressemble parfois la vie et parfois pas.

https%3A%2F%2Fscontent-b

 

Boyhood ressemble la vie. Ce film de Richard Linklater (Houston, 1960) a été tourné en 39 jours répartis sur douze ans. C'est très difficile de capturer la vie, Boyhood le fait, tout en simplicité. Il a quelque chose, un JE NE SAIS QUOI. Je le recommande parce qu'il faut profiter de la dernière scène: inoubliable!

 

Boyhood-Spread-1_620

ellarmaster

 

22 novembre 2014

L'invention de Hedy Lamarr

Actrice mythique des cinémas européen et américain, connue pour des films comme Extase, où elle apparaissait entièrement nue; Le Démon de la chair ou Samson et Dalila, Hedy Lamarr a été une inventrice. Avec le compositeur George Antheil, elle a en effet inventé dans les années 1940 "l'étalement de spectre", un système de codage des transmissions refusé à l'époque par la Navy, mais utilisé de nos jours pour le Bluetooth, le GPS ou le Wi-Fi. Je viens de le découvrir suite à le centenaire de sa naissance, le 9 novembre. 

Surnommée « la plus belle femme du monde » par Louis B. Mayer, née à Vienne (Autriche-Hongrie), elle tournerait pour des réalisateurs aussi prestigieux que Clarence Brown ou Jacques Tourneur, et deviendra partenaire (dans l'écran et au-delà) de James Stewart ou Clark Gable, ainsi que de Howard Hughes, Billy Wilder ou Charles Chaplin entre autres, tout en laissant une image pleine de scandale.

Mais qui savait-il que Hedy Lamarr fut également une grande scientifique? Quelle surprise! Une génie méconnue pourtant une star célèbre, éclatante, et donc en plus intelligente: Hedy Lamarr, à qui l'on doit tant!

 

EcstasyandMeBook

 

4 novembre 2014

Joyeux anniversaire, Matthew McConaughey!

Matthew McConaughey est l'un de mes acteurs préférés. On ne le croyait pas exactement brillant, mais dans ses derniers travaux il se révèle comme un acteur pas simplement doué mais exceptionel, avec le touche de folie qu'on peux seulement trouver chez les élus. Né le 4 novembre 1969 à Uvalde (Texas), on le souhaite tout le bonheur et on souhaite aussi (parce qu'on ne peut pas nous passer de lui) qu'il joue beaucoup de brave films. 

MM dans son role de Ron Woodroof (Dallas Buyers Club, Jean-Marc Vallée 2013)

4 novembre 2014

Un homme normal

Qu'est-ce que c'est un homme normal? Je ne le sais pas, mais Ricardo Darín semble un homme normal et ça pourrait être la marque de son succès. Et pourtant Ricarco Darín est un acteur hors du commun. Entre ses meilleurs films je voudrais mentionner Kamchatka, de Marcelo Piñeyro (2002); Dans ses yeux, de Juan José Campanella (2009); El Chino (Un cuento chino), de Sebastián Borensztein (2011; mon favori); Tesis sobre un homicidio, de Hernán Goldfrid (2013) ou le plus récent Les nouveaux sauvages (Relatos Salvajes), de Damian Szifron (voir photo), qui a participé au dernier Festival de Cannes.

Argentin  jusqu'à la moelle, son humeur, son don pour la comédie, mais aussi sa sensibilité et une tecnique invisible (tout semble très facile chez Monsieur Darín) font de lui un comédien à ne pas manquer. Je regrette seulement ne le voir pas dans des films américains (il pourrait jouer dans un film de Woody Allen) ou plus de films européens mais pas seulement espagnols, comme un bon film d'auteur. Et je veux définitivement le voir au théâtre. J'ai oublié de dire qu'en Espagne il est devenu très populaire grâce à Art, la pièce de Yasmina Reza.

Un homme normal, un homme Darín.

Ricardo Darín dans Les nouveaux sauvages (Relatos Salvajes, Szifron 2014)

Publicité
Publicité
1 novembre 2014

Je recommande

BOF de Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, de Yann Tiersen: 

 Délicieux et atemporel et plein de poésie. Un rêve de tristesse et du bonheur! (*)

(*) Amélie = L'aimée

27 octobre 2014

Pas magique

Il faisait assez longtemps que je n'allais pas au cinéma à regarder un film espagnol (je pense que le dernier a été Ocho apellidos vascos) et j'avais beaucoup d'envie de voir le film vainqueur au dernier Festival de San Sebastian, Magical Girl, de Carlos Vermut. De plus, l'une des actrices espagnoles les plus populaires et intéressantes, Bárbara Lennie, que j'aime beaucoup, jouait dans le film. Grosse déception! Je n'ai pas aimé ni l'histoire, ni le scénario, ni le jeu des acteurs... Le pire, je me suis ennuyée! C'est vrai que Lennie fait un bon travail mais c'est la seule chose que je dirais qu'elle ressort. Le reste, ça m'a semblé raide et pas naturel, comme si on le disait affecté. Dommage.

701f21340bbef47be2848df15e923fe9

12 octobre 2014

Mes films préférés (2)

La Prisonnière du désert (The searchers, John Ford, 1956)

L'Homme qui tua Liberty Valance (The man who shot Liberty Valance, John Ford, 1962)

Senso (Luchino Visconti, 1954)

Le Guépard (Il Gattopardo, Luchino Visconti, 1963)

Lettre d'une inconnue (Letter from an unknown Woman, Max Ophüls, 1948)

Les Désemparés (The reckless moment, Max Ophüls, 1949)

Madame de... (The earrings of Madame de..., Max Ophüls, 1953)

Johnny Guitare (Johnny Guitar, Nicholas Ray, 1954)

Jules et Jim (François Truffaut, 1962)

Le Violent  (In a Lonely Place, Nicholas Ray, 1950) 

Rebecca (Alfred Hitchcock, 1940) 

Notorious (Alfred Hitchcock, 1946) 

Pas de printemps pour Marnie (Marnie, Alfred Hitchcock, 1964) 

Assurance sur la mort (Double Indemnity, Billy Wilder, 1944) 

Ariane (Love in the afternoon, Billy Wilder, 1959) 

La Garçonnière (The apartment, Billy Wilder, 1960) 

La Passion de Jeanne d'Arc (Carl Theodor Dreyer, 1928) 

La Parole (Ordet, Carl Theodor Dreyer, 1955) 

L'Impossible Monsieur Bébé (Bringing up Baby, Howard Hawks, 1938) 

Boule de feu (Ball of Fire, Howard Hawks, 1941) 

Le Grand Sommeil (The Big Sleep, Howard Hawks, 1946) 

Barton Fink (Joel Coen, 1991) 

The big Lebowski (Joel Coen, 1998) 

Quand la ville dort (The Asphalt Jungle, John Huston, 1950) 

L'Odyssée de l'African Queen (The African Queen, John Huston, 1951) 

L'Homme tranquille (The Quiet Man, John Ford, 1952) 

On s'fait la valise, Doc? (What's Up Doc?, Peter Bogdanovich, 1972) 

 

ball-of-fire

 

12 octobre 2014

Mes films préférés (1)

 photographie du film 'L'Atalante'

 

Umberto D. (Vittorio De Sica, 1952) 

Amarcord (Federico Fellini, 1973) 

La Règle du jeu (Jean Renoir, 1939) 

Le Portrait de Jennie (Portrait of Jennie, William Dieterle, 1948) 

La Reine Christine (Queen Christina, Rouben Mamoulian, 1933) 

Ninotchka (Ernst Lubitsch, 1939) 

In the mood for love (Wong Kar-wai, 2000) 

Chungking Express (Kar Wai Wong, 1994) 

Laura (Otto Preminger, 1944) 

Accords et désaccords (Sweet and lowdown, Woody Allen, 1999) 

Le locataire (Roman Polanski, 1976)

La Vie des autres (Das Leben der Anderen, Florian Henckel von Donnersmarck, 2006) 

La Ruée vers l'or (The Gold Rush, Charles Chaplin, 1925) 

La vie est belle (It's a wonderful life, Frank Capra, 1946) 

Plácido (Luis García Berlanga, 1961) 

Indiscrétions (The Philadelphia Story, George Cukor, 1940) 

Dans la ville de Sylvia (José Luis Guerín, 2008) 

La Double Vie de Véronique (Krzysztof Kieślowski, 1991) 

Stromboli (Stromboli, terra di Dio, Roberto Rossellini, 1950) 

Harvey (Henry Koster, 1950)

Mon homme Godfrey (My man Godfrey, Gregory La Cava, 1936) 

Moi, Christiane F. (Christiane F., Uli Edel, 1981)

L'Atalante (Jean Vigo, 1934) 

Règlement de comptes (The big heat, Fritz Lang, 1953)

Ed Wood (Tim Burton, 1994) 

Le Dernier Tango à Paris (Ultimo tango a Parigi, Bernardo Bertolucci, 1972) 

Cœurs brûlés (Morocco, Josef von Sternberg, 1930) 

La Source (Jungfrukällan / The Virgin Spring, Ingmar Bergman, 1960) 

 

30 septembre 2014

Interdit de toucher

Bienvenus! Je suis ravie de partager mon premier post avec vous tous! J'ai créé cet espace pour parler du cinéma, l'une de mes passions préférées, et pour le faire en français, celle belle langue! Au cas où vous vous demanderiez qui était Jennie Appleton, je vais l'expliquer -si vous regardez la barre d'adresse du blog, vous verriez qu'il dit jennieappleton.canalblog...-.

Qui est-elle? Ce n'est pas facile de dire! D'une part, il s'agit de la fille protagoniste de 'Le Portrait de Jennie' ('Portrait of Jennie'), film américain réalisé par William Dieterle et sorti en 1948. Mais qui est-elle? 

La petite fille qui tend son visage triste vers celui du peintre Eben Adams (Joseph Cotten) à la façon d’une apparition est une apparition. Jennifer Appleton (Jennifer Jones) surgit des brumes hivernales de Central Park... (lire la suite)

Jennie, bien sûr, est morte naguère. Mais chaque fois qu'on l'imagine, elle vit encore (bien sûr). Le cinéma pour moi c'est de l'inspiration, c'est comme un rêve qu'inspire, il faut être un peu comme des enfants magiques que tout le croient: il ne faut pas toucher mail il faut tout inventer! 

Le portrait de Jennie pourrait être l'un des films les plus profonds de l'histoire du cinéma. Inscrit dans la tradition fantastique-romantique des années 40 (comme 'L'Aventure de Mme Muir' un film aussi passionnant), c'était le préféré de Luis Buñuel. Un film sur l'inspiration, qui nous touche à la manière d'une belle fantaisie. La poésie, on ne la touche jamais, mais dans le cinéma, on peut, parfois, la regarder...

Alors, qui-est Jennie? Jennie, c'est la fille. Il ne faut pas le dire: la la la...  

poj4

Publicité
Publicité
Interdit de toucher
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité